Royal York GLNF N°1538 : cérémonie d'initiation (2)
(le V.M. retourne vers l'Orient, les Lumières sont rallumées, le V.M. retourne sous l'Arche où il reprend son chapeau et fait face à l'Occident)
1.E. (S'adressant au candidat).
Voyez le V.M. venant de l'Orient, en faisant le pas (il le fait), le D.G. (il le fait), et le signe d'un App. M (il le fait)
V.M. Mon F., un App. s'avance sur le pied gauche (il le fait), amenant le talon de son pied droit dans le creux du pied gauche (il le fait), formant l'angle d'un rectangle.
Voici le D.G. (il le fait) qui rappelle la position de vos mains alors que vous preniez votre obligation. Voici le Signe (il le fait) qui rappelle la peine encourue si vous manquez à votre Obligation. On doit toujours faire le Pas, le D.G. et le Signe pour saluer le V.M. en entrant ou en sortant d'une Loge d'App. M. (le V.M. s'avance jusqu'à l'Autel où il prend le candidat par la main)
Je vous présente maintenant ma main droite en signe d'amitié et d'amour fraternel. Je vais vous communiquer la Griffe et le Mot, d'un App. M., mais comme vous n'avez pas encore été instruit, celui qui, jusqu'ici, a répondu pour vous, va le faire à votre place.
V.M. F.1.E.
1.E. V.M. - (pendant que le 1.E. parle, il place la main du candidat, aidé par le V.M.)
V.M. Je cache.
1.E. Je scelle.
V.M. Que scellez-vous ?
1.E. Tous les secrets d'un Maçon en Maçonnerie auxquels cet attouchement fait allusion.
V.M. Qu'est-ce ceci ?
1.E. Une griffe
V.M. De quoi ?
1.E. D'Apprenti.
V.M. A-t-elle un nom ?
1.E. Oui.
V.M. Voulez-vous me le donner ?
1.E. Ce n'est pas ainsi que je l'ai reçu, et je ne le communiquerai jamais ainsi.
V.M. Comment en disposerez-vous ?
1.E. En l'épelant ou par syllabes.
V.M. Épelez-le et commencez.
1.E. Commencez vous-même.
V.M. C'est à vous de commencer.
1.E (le mot est donné à l'épelant ,puis complètement par le 1.E.)
V.M. B... est le nom de cette Griffe. Il doit toujours être donné de cette manière prudente, en l'épelant ou par syllabes. Quand on l'épelle on doit toujours commencer par la lettre B...(le V.M. aide le Candidat à se relever)
V.M. Levez-vous, saluez le 2° et le 1°S., et confirmez-leur que vous possédez le Pas, le D.G., le Signe, la Griffe et le Mot d'un App. M. (le V.M. retourne à l'Orient, en reprenant le maillet au 1.S.. Les SS. suivis par les MM.CC. retournent à l'Occident, où le 1.S. et le 1.M.C. regagnent leurs places. Le 2.S. suivi par les II. et le Mar. tournent à gauche et regagnent leurs places en revenant vers l'Orient. Tous les Officiers regagnent leurs places sauf le 1.E. qui reste avec le candidat.
V.M. =0=
(Les FF. ne retournent à leurs places qu'au coup de Maillet donné par le V.M. .Toute la Loge s'assoit.) (le 1.E. se présente alors avec le candidat devant le plateau du 2.S. et font le pas de l'App.M.)
1.E. =0=0=0=
2.S. =0= (se lève) - Qui va là ?
1.E. Un App. M. dûment initié.
2.S. Comment puis-je le reconnaître pour tel ?
1.E. Par certains signes et un attouchement.
2.S. Que sont les signes?
1.E. Des angles droits, des horizontales et des perpendiculaires.
2.S. Donnez-moi un signe (le 2.S., le 1.E. et le candidat font le D.G., le 1.E. veillant à ce que le candidat le fasse correctement)
2.S. Que représente ce signe ?
1.E. Le D.G. de l'App. M.
2.S. Est-ce une allusion ?
1.E. Oui, une allusion à la position de mes mains alors que je prenais l'obligation.
2.S. Avez-vous un autre signe ?
1.E. Oui (tous trois font le signe, le 1.E. veillant à ce que le candidat le fasse correctement)
2.S. Est-ce une allusion ?
1.E. Oui, une allusion à la peine contenue dans l'obligation.
2.S. Qu'est-ce qu'un attouchement ?
1.E. Une certaine griffe amicale ou fraternelle, par laquelle un Maçon peut en reconnaître un autre, dans le noir comme dans la lumière.
2.S. Avancez et donnez-moi un attouchement. (le 1.E. monte au niveau du 2.S. et lui donne la Griffe, un F. la donne au candidat) Qu'est ceci ?
1.E. Une griffe.
2.S. De quoi ?
1.E. d'App.
2.S. A-t-elle un nom ?
1.E. Oui.
2.S. Voulez-vous me le donner ?
1.E. Ce n'est pas ainsi que je l'ai reçu, et je ne le communiquerai jamais ainsi.
2.S. Comment en disposerez-vous ?
1.E. En l'épelant ou par syllabes.
2.S. Épelez-le et commencez.
1.E. Commencez vous-même.
2.S. C'est à vous de commencer.
1.E. B... (le mot est donné de la façon habituelle. Le 1.E. donne le mot complet après l'avoir épelé)
2.S. Je suis satisfait (le 1.E. conduit le candidat à l'Occident et le place face au 1.S.)
1.E. =0=0=0=
1.S. =0= Qui va là ? (se lève)
1.E. Un App. M. dûment initié.
1.S. Comment puis-je le reconnaître pour tel ?
1.E. Par certains signes et un attouchement.
1.S. Que sont les signes?
1.E. Des angles droits, des horizontales et des perpendiculaires.
1.S. Donnez-moi un signe (le 1.S., le 1.E. et le candidat font le D.G.)
1.S. Que représente ce signe ?
1.E. Le D.G. de l'App. M.
1.S. Est-ce une allusion ?
1.E. Oui, une allusion à la position de mes mains alors que je prenais l'obligation.
1.S. Avez-vous un autre signe?
1.E. Oui (tous trois font le Signe)
1.S. Est-ce une allusion ?
1.E. Oui, une allusion à la peine contenue dans l'obligation.
1.S. Qu'est-ce qu'un attouchement ?
1.E. Une certaine griffe amicale ou fraternelle, par laquelle un Maçon peut en reconnaître un autre, dans le noir comme dans la lumière.
1.S. Avancez et donnez-moi un attouchement. (le 1.E. monte au niveau du 1.S. et lui donne la Griffe, un F. la donne au candidat)
Qu'est ceci ?
1.E. Une griffe.
1.S. De quoi ?
1.E. D'App.
1.S. A-t-elle un nom ?
1.E. Oui.
1.S. Voulez-vous me le donner ?
1.E. Ce n'est pas ainsi que je l'ai reçu, et je ne le communiquerai jamais ainsi.
1.S. Comment en disposerez-vous?
1.E. En l'épelant ou par syllabes.
1.S. Épelez-le et commencez.
1.E. Commencez vous-même.
1.S. C'est à vous de commencer.
1.E. B... (le mot est donné de la façon habituelle, le 1.E. donne le mot complet après l'avoir épelé)
1.S. Je suis satisfait (le 1.E. et le candidat se dirigent vers le Nord de la Loge, puis vers l'Est en faisant attention à ne pas dépasser l'angle N.O. de l'Autel)
V.M. =0= (le 1.E. et le candidat s'arrêtent face à l'Orient. Le V.M. va vers le candidat et lui présente le tablier.)
V.M. Mon F. je vous présente maintenant une peau d'agneau, un tablier de cuir blanc.
C'est le symbole de l'innocence, et la marque distinctive d'un Maçon. Plus ancienne que la Toison d'Or ou l'Aigle Romain, et plus honorable que l'Ordre de la Jarretière, lorsque celui qui le porte en est digne. Il se peut, que dans les années à venir, des feuilles de laurier ornent votre front d'une couronne de victoire. Que sur votre poitrine sonnent des décorations dignes de rivaliser avec les joyaux d'un potentat oriental. Mieux encore, il se peut qu'à la Lumière que vous venez de recevoir, d'autres lumières viennent s'ajouter, de sorte que vos pas ambitieux vous conduisent, échelon après échelon, au sommet de l'échelle de la gloire dans notre cercle mystique, et que même la pourpre de la Fraternité viennent orner vos augustes épaules. Mais jamais plus, tant que votre âme libérée n'aura franchi les Portes du Ciel, jamais plus vous ne recevrez une si haute distinction, un tel emblème de pureté et de perfection, plus grand que celui que je vous donne aujourd'hui (le V.M. donne le tablier au Candidat). Il est désormais vôtre, à vous de le porter tout au long d'une vie honorable, et à votre mort, qu'il soit déposé sur le cercueil qui contiendra votre dépouille mortelle, et qu'il repose avec elle sous les mottes des champs. Que sa surface pure et sans tache soit pour vous un éternel rappel à la pureté de la vie et à la rectitude dans la conduite. Une raison constante vous incitant à accomplir des actes plus nobles, à concevoir des pensées plus élevées, à entreprendre des réalisations plus grandes. Lorsque enfin, vos pieds exténués seront arrivés à la fin de leur épuisant voyage, que de vos mains tomberont pour toujours les outils de la vie, puisse le registre de celle-ci être aussi blanc et immaculé que cet emblème que je remets entre vos mains ce soir. Lorsque votre âme tremblante se tiendra seule et nue devant le grand trône blanc, pour y recevoir le jugement des actes de votre vie terrestre, puisse-t-il être votre lot d'être accueilli par ces mots, de celui qui est le Juge Suprême "Sois le bienvenu, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Seigneur".
Apportez ce tablier au 1.S. à l'Occident qui vous enseignera comment le porter en App. M.
1.E. (Conduit le candidat à l'Occident face au 1.S.) - F.1.S.
1.S. F.1.E. (se lève)
1.E. Le V.M. a ordonné que vous enseigniez à ce F. comment porter son tablier en App. M.
1.S. (le 1.S. descend de son plateau, reçoit le tablier et l'attache sur le candidat, puis retourne à sa place) F. X.Y. lors de la construction du Temple du Roi Salomon, les différents groupes d'ouvriers se distinguaient par la manière dont ils portaient leur tablier. Les App. portaient le leur avec la bavette relevée pour éviter de salir leurs vêtements : Maçonniquement, pour éviter de se souiller avec du mortier détrempé.
Portez ainsi le vôtre, jusqu'à votre prochain avancement.
1.E. le 1.E. et le candidat se rendent à l'Orient en passant par le Nord de la Loge et se présentent devant le V.M.)
V.M. (Se lève) - F. X.Y., conformément à une coutume ancienne, adoptée dans toute Loge Régulière et bien gouvernée, il est maintenant de mon devoir de vous demander quelque chose de métallique. Non pour sa valeur propre, mais afin qu'elle puisse être déposée dans les Archives de la Loge, pour témoigner qu'en ce jour, et en ce lieu, vous avez été fait Maçon. Le Secrétaire recevra tout objet métallique que vous pourriez posséder.
Sec. (le Secrétaire s'approche du candidat, tend la main et retourne à sa place sans faire de commentaires) - (un temps)
V.M. Rien ?, pas même un sou, pour commémorer l'un des événements les plus importants de votre vie ? - (un temps) Mon F., ceci a pour but de vous enseigner, que si jamais vous rencontrez un membre de la famille humaine, et notamment un F., dans un dénuement aussi grand que le vôtre actuellement, il sera de votre devoir de venir à son secours, en l'aidant aussi généreusement que ses besoins le nécessitent et que vos moyens le permettent.
(La suite du texte peut être lue par un M.M. qui devra alors se trouver au niveau de l'Initié. Dans ce cas le V.M. se rassoit.) F. X.Y., comme vous êtes maintenant vêtu en Apprenti Maçon, je vous présente symboliquement les outils de ce grade, qui sont : la règle de vingt-quatre pouces et le maillet. Ils sont ainsi expliqués. La règle de vingt-quatre pouces est un instrument utilisé par les Maçons Opératifs pour tracer et mesurer leur travail, mais nous, Maçons Francs et Acceptés, nous avons appris à l'utiliser dans le but plus noble et plus glorieux de mesurer le temps. Cette règle étant divisée en 24 parties égales symbolise les 24 heures du jour, que l'on nous a enseigné à diviser en trois parties égales; donnant ainsi 8 heures pour le Service de Dieu ou d'un F. méritant dans la détresse, 8 heures pour notre travail habituel, et 8 heures pour le repos et le sommeil.
Le maillet est un instrument utilisé par les Maçons Opératifs pour faire sauter les aspérités de la pierre brute, afin qu'elle puisse mieux servir dans la construction, mais nous, Maçons Francs et Acceptés, avons appris à l'utiliser dans le but plus noble et plus glorieux de débarrasser notre cœur et notre conscience de tous les vices et superfluités de la vie, préparant ainsi notre âme pour devenir une pierre vivante de cet édifice spirituel, cette demeure éternelle dans les cieux, qu'aucune main humaine n'a bâtie.
V.M. F.1.E.
1.E. V.M.
V.M. F.1.E., conduisez ce F. au coin Nord-Est de la Loge (se rassied, si ce n'est déjà fait)
1.E. (le 1.E. et le candidat partent vers le Sud, font un demi-tour gauche et vont au coin N.E de la Loge où le 1.E. place le candidat en App. debout face au V.M.)
V.M. (Se lève) - Mon F., vous vous tenez devant moi en homme de bien et en Maçon. Je vous donne pour strict devoir de toujours agir et être ainsi devant Dieu et devant les hommes. Je vous présente également un mot nouveau qui est "Prudence". Il vous enseignera à être prudent dans tous vos actes et paroles, particulièrement au sujet de la Franc-Maçonnerie, lorsque vous serez en présence de ses ennemis. - (se rassied)
(un temps) F.1.E.
1.E. V.M.
V.M. Conduisez notre F. à l'endroit d'où il est venu, rendez-lui ce qui lui a été enlevé, et faites-le revenir en Loge pour parfaire son instruction.
1.E. (Le 1.E. et le candidat retournent à l'Autel en passant par le Nord de la Loge.)
(Pendant ce temps, Les MM.CC. s’avancent vers l'Autel, laissant un espace entre eux.
Le 1.E. place le candidat entre les MM.CC en le faisant passer par derrière le 2°MC.)
V.M. Mon F. saluez comme on vient de vous l'enseigner. (les MM.CC. et le candidat saluent en App., sous le contrôle du 1.E. qui ne salue pas puisqu'il ne quitte pas la Loge, font demi-tour par la droite et sous la conduite du 1.E. viennent jusqu'à la porte intérieure, qui est ouverte par le 1.E. - Le 1.E. ferme la porte et retourne à sa place, le candidat est reconduit en salle de préparation où on lui rend ce qui lui avait été enlevé.)
V.M. =0= - F.2.S.
2.S. V.M.
V.M. Appelez les FF. du Travail au repos, pour qu'ils reprennent le Travail au coup de Maillet donné à l'Orient.
2.S. =0=0=0= (Les FF. se lèvent et font le S.d.F., sauf le V.M. et le 1.S.) Par ordre du V.M. vous êtes appelés du travail au repos, pour reprendre le travail au coup de Maillet donné à l'Orient.
Musique (Pendant la sortie des FF.)
1.E. (Referme la Bible)
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